1640 Taden 22100 Un tremblement de terre.
….le vendredy sixième jour de juillet 1640 au soir vers les dix heures de l'après midi se fist en l'air le plus estrange et le plus espouvantable riblement et tremblement de terre soit qu'il vingt de l'air ou de la terre qu'il se fut vu de connaissance d'homme ce qui espouvanta grandement le peuple de Dinan et aux environs principalement à Taden.On pensait que la terre s'abimât et que les maisons fussent toutes renversées et faisoit branler les coffres et buffets même les poutres et solivaux et murailles.
Source: Registres paroissiaux BMS de Taden (et trouvées dans Taden 1770 à 1789-Chroniques d'une Commune Sous la Révolution document établi par Evelyne TOURTELIER et Marie-Thérèse COMBESCOT)
Texte déposé par Jean-Thierry BRAULT
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Données Généanet: |
1648 Saint Judoce 22630 Testament: La charité du pain béni.
Hellenne Gourdel agee d'environ soixante annee fut inhumée dans le cimetière en l'enfeu de ses Encestres Le Dimanche Jour de la Toussainct premier Jour de novembre 1648 La Ste Euscharistie et le sacrem[en]t d'extrem'onction luy administrée par nous Recteur sous signé La ditte desfuncte ordonna La charité du pain a Benir pour un annee antiere et ordonna a ses Trois Enfants de donner par Trois Annee a L'augmenta[i]on de la Comfrairie du St nom de jesus Chacun un cart (quart) de frouman (froment) par chacun an qui font 4 boexeaux et demy
Texte extrait du registre BMS.
Texte communiqué par Jacqueline Dubos .
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Un grand merci à: Gisele, Doriane et Claude pour leur aide dans la transcription de cet acte.
1659 Noyal 22460 Bien, mais nous on fait comment 3 siècle et demi après ?
en 1659 visite de l'évêque qui corrige les erreurs et les barbarismes tel
Rolandand, qui semble être Roland, et défense d'escrire aucune chose inutile
dans les relations comme les noms des présents.
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Monique .
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1692 Grace Uzel 22460
sur la page de gauche de l'année 1693 "en novembre (1692 je suppose) 500 000
habitants, (pour toutes les paroisses du coin ?)
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Monique .
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1692 Plémet 22210 déja des SDF
demeurant ordinairement dans la paroisse de Plémet, sans néanmoins avoir de
maison particulière ou elle réside habituellement.
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Monique .
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1727 Plumieux 22210 des infections capables de mettre dans tout le bourg la contagion ...
Le trente unième aoust mil sept cens vingt sept le corps de joseph guillemot
agé d'environ soixante deux ans décédé le vingt neuf à la metairie de
Caranlou en la briere en levesché de Vannes de mort subite d'une chûte de
cheval muni du sacrement d'extreme onction par le curé de laditte paroisse
ou trêve a ce qu'on nous a dit, a esté inhumé en l'église de céans environs
les six heures et demies du soir a cause des infections du corps capables
de mettre dans tout le bourg la contagion parce que des officiers d'une
juridiction inconnüe ont suivis le cadavre et meme ont fait retardé (quoique
le nombre competant pour faire le relièvrement du cadavre) l'inhumation
depuis les neuf heures et demies du matin cherchant je ne seay quels
pretexte ce que voyant je, sousigné, recteur me suis transporté environs les
quatres heures apres midy accompagné de quatre personnes dans le lieu ou
etaient ces messieurs ou en leur présence et de plusieurs autres, je les ay
priés de faire le dû de leur charge afin de donner le corps à la terre
acause du bien publique ce qu'ils n'ont voulu faire en présence de plusieurs
personnes ce que voyant a requeste de jullien guillemot frere, joseph
guillemot fils, françois thomas gendre, Jeanne guillemot fille dudit deffun
me suis transporté accompagné de monsieur curé et plusieurs autres, dans le
lieu ou etait le cadavre et l'ay conduit à l'eglise ou il a esté inhumé en
présence de ses enfants et frere cy dessus denommés qui ont déclaré ne
savoir signer hormis joseph guillemot et françois thomas qui ont signé de ce
interpellés suivant l'ordonnance.
Texte déposé par Jean-Yves Nogues
CGSB N° 2435
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1756 Lescouet 22 Pas sans l'autorisation de l'évêque...
a st brieuc le 28 mars 1756
monsieur le recteur monsieur ne peut enterrer personne dans une chapelle particulière sans une permission spéciale ie consens qu'il enterre monsieur de Lorgerie dans la chapelle de sa maison parcequ'il fera mention sur ses registres de la permission particulière que ie luy en ay donné. veuilles bien luy remettre ma lettre a ce suiet. i'ay l'honneur d'estre avec un respecteux attachement
Monsieur
Vostre tres humble et tres obeissant
serviteur h.n.évéque de st brieuc
Source : BMS; 5MI-719
Texte déposé par Jacqueline Dubos
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1763 Merdrignac 22230 La petite cloche a eté fondüe...
LE 14.11.1763
La petite cloche de Merdrignac peseante de 584 livres a eté fondüe et nomée Anne Marie par Messire Aume François Leroyer Chevalier Seigneur de la Valee de Monplaisir d'autres lieux et par Dame Marie Huet Dauré de la Monvais de Saint Mare et laditte cloche a ete benite par Messire François Henri De Château Briand Recteur de cette paroisse comis a cet effet par le Seigneur illustissime et Reverendissime Eveque de Saint Malo letout en presence des soussignants le quatorze novembre mil sept cent soixante trois.
Texte déposé par Sandrine
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1787 Taden 22100 Année de sécheresse.
…Cette année il y eut pendant le printemps et l'été une sécheresse qui fit périr une infinité de bétail il y eut très peu de bled et presque point de foin,le parc de la Garaye sauva la vie à bien des chevaux vaches asnes et brebis qu'on y menoit de Taden,Quevert,Lanvallai ,St-Samson et Pleslin.
Source: Registres paroissiaux BMS de Taden (et trouvées dans Taden 1770 à 1789-Chroniques d'une Commune Sous la Révolution document établi par Evelyne TOURTELIER et Marie-Thérèse COMBESCOT)
Texte déposé par Jean-Thierry BRAULT
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Données Généanet: |
1788 Taden 22100 Invasion de chenilles.
…cette année des chenilles mangèrent les feuilles de tous les arbres,les empèchèrent d'apporter du fruit et empoisonnoient même l'eau.
Source: Registres paroissiaux BMS de Taden (et trouvées dans Taden 1770 à 1789-Chroniques d'une Commune Sous la Révolution document établi par Evelyne TOURTELIER et Marie-Thérèse COMBESCOT)
Texte déposé par Jean-Thierry BRAULT
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Données Généanet: |
1797 Saint-Judoce 22630 Désaccord entre paroissiens
Le vint sept decembre mil six cent quattre vint dix sept la paroisse en corps politique assemblée pour le remboursement des rations et autres choses qu'il a fallu fournir a été davis que la levée sen fera sur tous les contribuables aux fouages exempt et non exempts generalement sur tous les habitans demeurants actuellement en cette psse et sur la contestation des parties qui sont les uns davis que sera seulement sur les contribuables aux fouagés et non sur les autres, ont tous été davis d'en passer par lavis du Sr de la fosse (.....) qui pour cette effet donnera son avis par escrit et comme personne na voulu signer ie recteur signé ce que dessus en témoigne quon sest assemble
signé : P. DUROCHER
Source : BMS; 5MI-632
Texte déposé par Jacqueline Dubos
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1713 Grace Uzel 22460
"un enfant dcd à 3 ans dans son innocence batismale"
Texte extrait du registre BMS .
Texte déposé par Monique .
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1719 Grace Uzel 22460 Dernière page du registre.
Dessin extrait du registre BMS .
Dessin déposé par Monique .
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1731 Guitté 22350 Grêle dévastatrice à Guitté, Broons et Caulnes
En cette année (1731) au mois de Mai il tomba une grêle si furieuse que les blés furent entièrement brisés
et perdus en les paroisses où l'orage donna. Broons et Caulnes furent notablement endommagés
et par la grâce de Dieu notre paroisse de Guitté ne le fut que très légèrement.
Les éclairs et les tonnerres furent épouvantables au mois de Juillet et au mois après.
La grêle on en trouvait des monceaux dans les chemins bas où le soleil n'avait pas dardé ses rayons.
On trouve des lièvres et des perdrix en grand nombre tués par l'orage dont les grains en des lieux étaient
plus gros que des oeufs d'oie.
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Christian Sourdaine .
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1735 Guitté 22350 Tempête à Guitté
Le 9ème Janvier 1735 jour de Dimanche environ les cinq heures du soir il s'éleva une tempête horrible qui dura
jusqu'au matin du lendemain; le vent fut si violent qu'il renversa plusieurs maisons et causa des pertes
notables aux autres par les grandes réparations qu'il occasionna. Très grandes quantités de pommiers furent
abattus et déracinés, et ceux qui résistèrent furent brisés et cassés par quartiers et roulés fort loin.
Les chênes même qui ont plus de résistance à cause des grosses et profondes racines qu'ils pousssent n'en
furent pas exempts; plusieurs vaisseaux et barques en mer furent submergés. La frayeur et la consternation
furent grandes et les anciens avouent n'avoir pas entendu parler d'un pareil ouragan qui s'éleva du nord.
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Christian Sourdaine .
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1741 Guitté 22350 Epidémie
La contagion a été générale cette année (1741) et causé une mortalité qui a ébranlé les plus forts.
La dysenterie (qui) a causé les morts ci-devant (enregistrés) a commencé au mois d'Août et par ordre de notre
évêque on a fait des processions publiques pour apaiser la colère de Dieu.
Texte extrait du registre BMS.
Texte déposé par Christian Sourdaine .
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1744 Grace Uzel 22460
"un enfant dcd après avoir eu le bonheur d'être baptisé à la maison
par un chirurgien"
Texte extrait du registre BMS .
Texte déposé par Monique .
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1746 Brélidy 22630 Le pardon de Saint Colomban.
A la suite de la délivrance d'une partie des reliques de Saint Colomban à Brélidy, en 1746,
voici ce qu'écrivait textuellement un chroniqueur de l'époque :
La grande solennité du pardon de Saint Colomban a lieu le cinquième dimanche après Pâques.
Ce jour, de très bon matin, on voit arriver dans la paroisse, un grand nombre d'épileptiques (!) péniblement portés par des hommes qui les accompagnent. Ils assistent à la messe matinale et à la fin de cette messe, un prêtre lit l'évangile et leur donne les relique du saint à baiser.
Après cette cérémonie, ils se rendent à la fontaine du saint où ils boivent de l'eau, se lavent les mains et la figure et se retirent chez eux, sans avoir besoin de secours ...
Il serait à souhaiter qu'on put les empêcher d'entrer dans l'église, pendant la messe matinale, car par leurs hauts cris, ils troublent qui dit la messe et effraient les personnes qui y assistent, surtout les personnes sensibles et nerveuses. Mais, ce n'est pas facile, car c'est l'usage qui existe depuis fort longtemps, et il y a à craindre qu'en voulant l'abolir on
occasionne une révolte comme cela est arrivé dans d'autres paroisses.
Après le départ des épileptiques, c'est-à-dire après huit heures du matin, heure solaire, tout est calme et tranquille pendant le reste de la journée.
Il n'y a ici, ni rixes, ni danses, ni gens saouls, pour faire grand tapage.
Ce pardon est regardé comme pardon de dévotion et il l'est en effet car Saint Colomban est en grande vénération dans le pays; De très loin, il y a des pèlerins à venir le visiter, non seulement le jour de son pardon mais toute l'année.
Texte déposé par Nicole Prouin .
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1747 Ploubezre 22300 Contrat de "gardage" et modalités de vente de 2 bœufs.
L'an 1747, ce jour 30 juin, devant les soussignés notaires de la juridiction et comté de Ru-nefaou avec soumission à icelle, a comparu honorable homme Jan Le Cloarec, époux de Françoise Le Dizez ménager demeurant en la paroisse de Ploubezre. Lequel conait et déclare avoir en ses pocessions et gardage 2 boeufs de 3 ans, l'un à poil noir et l'autre à poil jaune pour les nourrir et soigner en bon père de famille apartenant à honorable homme Jan Le Meur, époux de Françoise Derrien, ménager, demeurant en la paroisse de Ploubezre présent et acceptant de laisser les dits 2 boeufs à titre de palmage et tiers profit pour le temps de 2 ans, au bout duquel temps, ou lorsqu'ils seront vendus, la somme de 90 livres de principal estre levée audit Jan Le Meur pour le prix des dits 2 boeufs et le profit qui se trouvera lors de la vente d'iceux estre partagé, pour le dit Le Cloarec avoir les 2/3 et l'autre tiers aura le même Le Meur pour son profit s'il s'en trouve sur les dits bestiaux.
Bien entendu que les dits 2 boeufs ne pourront être exposés en foire, ny en marché, ny vendus sens le consentement dudit Jan Le Meur.
A quoi tenir et effectuer les dites parties s'obligent à ça et ont ainsy requis estre jugés et condamnés par nous notaires du pouvoir de nos offices sous le signe de Jan LEBRAS, de Ploubezre, pour le dit Jan Le Cloarec, luy le requérant et afirmant ne scavoir signer et les nôtres notaires à notre tablier à Ploubezre les dits jour et an que devant
Signatures : |
J. le bras |
Le Bourrua notaire |
G.Le Dizez notaire |
Controllé à Lannion le 9 juillet 1747
Reçu 10 sols
Source : Archives Départementales St Brieuc.
Archives notariales Maître Le Dizez Georges notaire à Ploubezre.
1773 Créhen 22130 Epidémie, disette, tremblement de terre, tempête, inondation ....
Au mois de novembre 1773 a commencé en cette paroisse une maladie putride et
épidémique, suite de la disette et misère des années précédentes. Cette
maladie a visité tous les villages tour à tour et a enlevé plusieurs
personnes. Cette maladie tournait depuis plusieurs années autour de nous
sans nous attaquer. Le nombre de ceux qui en ont été attaqués monte
aujourdhui 1er janvier 1774 à plus de 400, et le nombre de ceux qui en sont
morts à 40 ou 41. On n'a point demandé de médecins de peur d'en faire mourir
davantage, mais on a obtenu de Mr l'intendant des secours alimentaires ;
pain et viande pendant trois mois pour fortifier les convalescents qui se
sont trouvés pauvres. Cette maladie dure encore.
Le 15 avril 1773 à une heure trois quarts du soir il y a eu un tremblement
de terre qui s 'est fait sentir avec bruit dans tous le païs pendant une
demi minute. Le 20 avril a onze heures et demie du soir il y a eu une autre
secousse bien plus forte avec grand bruit pendant une minute. Quelques uns
en ont ressenti une troisième.
Le 18 aout 1773 est arrivé un très grand orage (tonnerre, pluie et vent) qui
a brisé et haché tous les blés noirs qui depuis long tems n'avoient point
été si beaux et qui promettoient la récolte la plus abondante. Les autres
blés ont été aussi endommagés et tellement brouillés qu'il a fallu doubles
mains et double tems pour les coupper. On ne trouvois pas d'ouvriers en ce
tems, presque tous étaient malades, les autres occupés à les soigner.
Cependant, la saison n'étant pas incommode, les blés blancs ont été sauvés ,
on a fait battre les dimanches et fêtes ceux qui n'étoient pas logés , et la
recolte a été très bonne. On n'a eu que demi-récolte de blés noirs. L'orage
brula aussi tous les pommiers, Il n'y a point de pommes. Les ravages ont été
bien plus considérables en basse Bretagne ; les chaussées ont été rompues,
les rivières débordées, les moulins renversés, la ville de Chateaulaudrain
renversée et beaucoup de monde noyés dans leurs maisons. On attribue cet
orage a un tremblement de terre.
Depuis long tems on n'avoit pas vu plus belle apparence de récolte en tout,
l'hyvernage avoit été très favorable, celui de cette année est bien
différent, les pluies ont été continuelles, plusieurs n'ont semé leurs blés
qu'à noël, d'autres n'ont pu semer. Pluies jusqu'à la mi-mars.
A la fin du registre BMS Année 1773.
Texte déposé par Pierre MICHEL .
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1773 Trégomeur 22590 "il y eu en ce pays une innondation prodigieuse...."
Cette année le 18, aoust, et dans la nuit suivante il y eu en ce pays une innondation prodigieuse la maison du moulin de Malassis en cette paroisse a esté emportée avec létable et tous les meubles le moulin de la harmois a beaucoup souffert onze menages ont été inondés en ce bourg, scavoir celles ceux du pond-verd, de la Croix-moussart, de la maremorel(?) heureusement personne n'a peri. à Chatelaudren la chaussée de l'étang ayant crevé, l'eau a monté jusqu'a neuf pieds de haut dans la ville, a renversé plusieurs maisons, emporté une très grande quantité de meubles et de marchandises, et noyé plus de 40 personnes. le long de cette rivière, et de celle de Guingamp on a beaucoup souffert.
Sur la rivière de Gouet depuis Quintin jusqu'à la mer, tous les ponts ont été emportés, ainsi que plusieurs moulins et maisons; et grand nombre de personnes ont été noyées
on a aussi beaucoup souffert à moncontour, et le long des rivières du pontgamp, d'aoust mais
le plus grand ravage a été à chatelaudren, et depuis Quintin au legué.
les ponts de la villebalin et du temple sur la rivière de Binic ont aussi été emportés, et presque toutes les chaussées ou cet houragan a donné depuis guingamp à yffiniac (ou le pont a aussi été emporté) de Moncontour et à S. Caradec etc.
J-B haméon recteur de
trégomeur
A la fin du registre BMS Année 1773.
Texte déposé par André Bourdonnais.
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le 25.3.1775 Gomené 22230
Vu la grande mortalité dont dieu affligea cette paroisse on fut obligé de
bénir un nouveau cimetière.
Texte extrait du registre BMS .
Texte déposé par Monique .
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1789 Landébia 22130 ...esclavage honteux dans un royaume libre...
Nous respectons les droits légitimes de messieurs de la noblesse, mais il n'y a point de droits légitimes, des droits ridicules, des droits tyranniques ? Parce que l'un de nos parents meurt, il faut payer une somme; parce que l'on c'est marié dans le cours de l'année, il faut rompre une perche de bois, sauter une rivière ! (???) L'esclavage des moulins ! On nous vend à un meunier; il nous vole de mille manières, et nous ne pouvons nous y soustraire malgrès tous nos soins et les règlements publics. Esclavage injuste, esclavage honteux dans un royaume libre, dans un royaume de Français ou Francs...
Source: Extrait des cahiers de doléances
Gé-Magazine N° 76 Octobre 1989 pp.21
Treguier 22220 Notre-Dame de la Haine
Selon les historiens au siècle dernier il y avait un sanctuaire sur la rive droite du Jaudy, face à Treguier, placé sous l'invocation de Notre.Dame , St Yves, St Sul, , mais les bonnes gens y venaient avec la ferme intention de
demander à N.D ou a St Yves la mort de leurs ennemis !
Un auteur écrit en
1830 : " une chapelle dédiée a ND de la Haine existe toujours, le soir des
ombres honteuses se glissent furtivement vers cet édifice...il suffit de 3
ave, dévotement récités, la mort souhaitée arrive irrévocablement dans
l'année. "
Texte déposé par Monique .
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1858 Plémet 22210 épidémie de choléra
épidémie de choléra du 22 août au 27 décembre, 74 décès. Au
1er janvier suivant il n'y a plus de décès par fièvre cholérique.
Je n'ai pas vu d'épidémie dans les villages voisins.
Texte déposé par Monique .
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1892 Plouec-du-Trieux 22260 La chute de la cloche.
Le jour de la Toussaint de 1892, pendant le Gloria, cette cloche si titrée, si richement gravée, âgée de cent huit ans seulement, tomba et ... resta coincée entre deux poutres. Il n'y eut pas de victimes mais la panique fut générale.
Il fallut remplacer la vieille charpente en bois, par des traverses en fer. Avant la fin de 1893, les trois cloches furent remises en place. Les deux plus petites pesaient respectivement quatre cent vingt six kilogrammes et deux cent soixante six kilogrammes, sans les accessoires.
Quant à la plus grosse, refondue à Douai, et qui pesait neuf cent soixante treize kilogrammes, elle fut bénite le 7 janvier 1894.
Inscription :
Je m'appelle Jeanne-Françoise J'ai pour parrain Monsieur François Bourhis adjoint de Plouec
pour marraine Madame Jeanne-Marie Coualan veuve de Monsieur François l'Hostellier.
Texte déposé par Nicole Prouin .
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